Château Cos d'Estournel 2019
Saint-Estèphe 2ème Grand Cru Classé Rouge - 14°
Cabernet Sauvignon - Merlot
En savoir +
Millésime
2019
Alliance mets-vin
Magret de canard - Viandes rouges grillées sur sarments
Degré
14°
Température de service
16-18°
Boire à partir de
2023
Apogée
2028
Boire avant
2035
65% Cabernet Sauvignon et 35% Merlot
Une robe pourpre profonde et intense évoque la richesse et la concentration. Au nez, les arômes puissants de fruits noirs, de réglisse et de notes de cèdre séduisent dès le premier contact. Enfin en bouche, ce vin se révèle avec une texture veloutée et des saveurs de cassis, de mûre sauvage et de poivre noir. Les tannins sont d'une finesse exceptionnelle, offrant une finale longue et équilibrée.
A servir entre 15 et 17°.
A déguster avec une viande grillée, rôtie ou mijotée ou un magret de canard.
Fiche technique
- Couleur
- Rouge
- Pays
- France
- Contenance / Conditionnement
- 75cl
- Marque
- Château Cos d'Estournel
- Appellation
- Saint-Estèphe 2ème Grand Cru Classé Rouge
- Région
- Bordeaux
- Cépages
- Cabernet Sauvignon, Merlot
- Millésime
- 2019
- Alliance mets-vin
- Viandes rouges grillées sur sarments, Magret de canard
- Degré
- 14°
- Température de service
- 16-18°
- Boire à partir de
- 2023
- Apogée
- 2028
- Boire avant
- 2035
Le domaine
Château Cos d'Estournel
L'histoire du Château Cos d'Estournel remonte à 1791, lorsque Louis Joseph Gaspard Lacoste de Maniban, marquis d'Estournel, hérita de la propriété familiale située dans la région méridionale de Saint-Estèphe, baptisée "Cos" en référence à la colline de cailloux qui la caractérise. Passionné et inspiré par la proximité du prestigieux Château Lafite, il décida en 1811 de vinifier séparément le fruit de ses vignes, consacrant ainsi sa vie, sa santé et sa fortune à cette entreprise.
De 1821 à 1847, il acquit de nombreuses parcelles voisines, étendant considérablement le domaine de Cos, atteignant presque sa taille actuelle. En 1852, il possédait trois domaines : Cos d'Estournel, Cos Labory (un vignoble voisin dont certaines des meilleures parcelles avaient été intégrées à Cos d'Estournel) et Pomys. Dans les années 1830, il fit ériger l'un des chai les plus extraordinaires du Médoc, orné de pagodes chinoises et agrémenté d'une porte sculptée importée des Indes. Le marquis avait un intérêt particulier pour l'Orient, avec lequel il commerçait, et il avait découvert les avantages que ses précieuses bouteilles tiraient d'un voyage aller-retour par voie maritime des Indes, bouteilles alors connues sous le nom de "Retour des Indes".
Le terroir exceptionnel, la passion, les investissements financiers et le travail acharné contribuèrent à l'amélioration rapide du vignoble, qui fut classé deuxième grand cru en 1855, deux ans après le décès de Louis. Endetté et malade, il avait dû vendre ses domaines au banquier londonien Martyns en 1852. Ce dernier confia la gestion du domaine à Jérôme Chiapella, propriétaire de La Mission Haut-Brion, qui contribua également grandement à son succès. La propriété changea de mains trois fois avant d'être acquise en 1917 par Fernand Ginestet, un célèbre négociant bordelais. Son petit-fils, Bruno Prats, puis son arrière-petit-fils, Jean-Guillaume Prats, continuèrent à gérer la propriété, même après le changement de propriétaire, assurant ainsi une continuité exceptionnelle en termes de compétence et de ressources, d'abord avec la famille Merlaut (groupe de négoce Taillan) en 1998, après son rachat de Ginestet, puis avec l'industriel Michel Reybier à partir de 2000.